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Comment favoriser le bien-être et l’engagement professionnel ?
Le 14 janvier 2021
Retrouvez les webinaires Adeo de 2020 : « Donner du sens et de l’énergie à notre engagement professionnel »
« Programmer et cultiver sa bonne humeur »
Pour le 1er épisode, nous avons souhaité rappeler que l’aptitude au bonheur était d’abord une question de posture individuelle pour ne pas dire de décision personnelle. En effet, les neurosciences confirment depuis quelques années ce que la psychologie positive, discipline scientifiquement établie, nous apprend du fonctionnement de nos cerveaux. Par exemple, il faut trois émotions positives pour contre-carrer une émotion négative. Prendre soin de nos émotions positives, c’est cultiver notre énergie. Si 50% de notre faculté au bien-être relèvent d’une prédisposition naturelle (d’après Sonja Lyubomirsky), 10% uniquement seraient liés à notre environnement. Il reste donc un levier de 40% sur lequel nous pouvons influer. Ce webinaire a surtout été l’occasion ensuite d’expérimenter à travers plusieurs exercices.
« Faire alliance avec notre cerveau, plutôt que nous laisser piéger par lui »
Notre 2e rendez-vous, a été l’occasion de mieux comprendre, par l’apport des neurosciences, son fonctionnement, les services qu’il nous rend, mais aussi les erreurs qu’il nous fait commettre. En utilisant trop souvent notre système réflexe, nous prenons de mauvaises décisions et créons des biais cognitifs qui faussent notre perception. Mieux discerner passe par un raisonnement motivé qui requiert de prendre conscience de notre système de croyance. Il nous faut aussi, soumettre nos doutes à d’autres et mobiliser autant que possible les pratiques de prise de décision collective.
« Mieux nous aligner à nous même pour améliorer notre bien-être »
Pour notre 3e webinaire, nous avons découvert comment donner du sens à notre engagement en misant en particulier sur ce que nous aimons faire, ce que nous savons faire, ce qui a de l’utilité pour autrui, ce qui nous permet d’en vivre (Ikigaï). Nous avons aussi compris que nous avions besoin de challenge (concept de flow), que nous devions surtout compter sur nos prédispositions naturelles (grille des 6 vertus cardinales et des 24 forces de caractère (Seligman et Peterson) et que nous devions partager la confiance en soi et en l’autre dans une logique de don réciproque.
« Goûtez le meilleur de la relation à l’autre »
Enfin, le 4e évènement, a été l’occasion de ressentir et d’expérimenter combien la relation était le principal levier de bonheur. Nous avons bien sûr fait référence au modèle PERMA de Seligman, mais aussi à notre lien indéfectible qui nous relie à l’humanité toute entière. Mais pour exister en tant que telle, la relation doit sortir de la fusion par la séparation, c’est-à-dire la reconnaissance de l’autre dans sa différence.
Elle s’exprime par des mots qui reconnaissent, pardonnent, remercient ou invitent à aller plus loin pour sortir des systèmes figés et des boucles rétroactives (systémie) que nous avons mis en place.
Cultiver des relations positives relève bien d’une décision qui améliore notre état de santé, notre longévité et notre bien-être.